AUGMENTED STORY : Alexandre Lamoure témoigne de sa mission
1 | Vous venez de terminer une mission de transition. Quels étaient les enjeux de cette mission ?
J’ai été appelé au sein de la division immobilière d’un grand groupe d’assurances pour une mission de 5 jours afin de réaliser un état des lieux de sa direction juridique.
J’ai travaillé sur cette mission en équipe avec Olivier Solas, Managing Partner chez Isalys AM.
2 | Quels ont été vos axes d’intervention ?
Je n’avais jamais fait de mission aussi courte, je devais donc être rapide et efficace. Le challenge était de faire vite sans rester dans le superficiel.
La première étape dans n’importe quel type de mission c’est d’écouter les équipes en place. C’est d’autant plus vrai pour cette mission qui ne me permettait pas de travailler avec elles – n’étant mandaté que sur 5 jours. J’ai donc commencé par rencontrer le directeur du département et deux responsables juridiques.
En me basant sur mes discussions avec eux, ainsi que sur mes ressentis et mon expérience, j’ai fait un état des lieux de la situation au directeur juridique et lui ai présenté où en était son département techniquement et humainement. Le but était de lui proposer ensuite ce qu’il pouvait mettre en place immédiatement (quick win) ainsi que sur le moyen et long terme pour améliorer et optimiser l’efficacité de ses équipes et le fonctionnement de sa direction.
3 | Quelles sont les qualités nécessaires pour mener à bien un tel projet ?
Pour être manager de transition, il faut accepter de changer de contexte à chaque nouvelle mission. Notre métier reste le même mais il faut sans cesse se réadapter et se remettre en question. D’une mission à l’autre, tout change ce qui me force à me renouveler sans cesse pour pouvoir rapidement donner ma pleine efficacité aux entreprises pour lesquelles je travaille. II convient d’être polyvalent, précis et d’aller à l’essentiel le plus rapidement possible.
Il faut aussi savoir et apprécier aller vers les gens et pouvoir travailler avec tous les départements de l’entreprise. Le plus important est de les comprendre, leur donner confiance mais surtout leur apporter quelque chose de concret. Il ne s’agit pas de foncer dans le tas ; il faut délivrer des résultats probants.
Être un bon manager de transition c’est donc une question de compétences mais c’est aussi et surtout une question de personnalité et de caractère. C’est un mix de compétences techniques, de management d’équipes et de missions très “terre-à-terre” ou stratégiques. À l’image d’un sportif de haut niveau, ça demande d’avoir une vraie ambition et de faire preuve de modestie.
4 | En quoi le statut de manager de transition est-il un atout ?
En tant que manager de transition, on a des marges de manœuvre que les entreprises ne soupçonnent pas.
Il m’est souvent arrivé de voir des personnes mal ou sous-employées. Comme pour l’entraîneur d’une équipe de sport, j’essaie toujours de trouver ce je peux faire pour que l’équipe pour laquelle je travaille soit le plus proche de son potentiel maximal en termes de compétences techniques mais aussi et surtout humainement car c’est là qu’on peut vraiment faire la différence. Redonner la bonne place à chaque personne ne coûte rien à l’entreprise car elle a déjà ce potentiel en interne mais celui-ci est souvent mal utilisé.
Le statut de manager de transition permet donc d’agir sur des sujets cruciaux pour l’entreprise qui n’a pas toujours le recul nécessaire pour les appréhender et prendre les décisions nécessaires au bon moment.
5 | Vous aviez déjà effectué des missions de management de transition. Pourquoi avez-vous choisi cette voie ?
Je suis devenu manager de transition par opportunité. J’ai quitté un CDI et ai trouvé ma première mission avant la fin de mon préavis. Au fur et à mesure de mes missions, je me suis aperçu que j’aimais être dans ce changement constant.
En plus d’être dans l’action, ce type de missions me permet d’avoir accès à des postes importants dans des secteurs et industries pour lesquels je n’avais pas ou peu d’expérience. Ainsi, j’ai la possibilité de me challenger dans des situations auxquelles je n’aurais sans doute pas été confronté si je n’avais pas choisi cette voie.
6 | Quel rôle a joué Isalys AM pendant votre mission ?
Je m’entends très bien avec Olivier Solas que je connais depuis plusieurs années alors quand il m’a appelé pour me proposer cette mission je n’ai pas hésité !
Nous avons formé une belle équipe avec Olivier. Étant lui-même juriste de formation et ancien secrétaire général, son profil était un vrai plus pour le client. Ainsi, j’ai pu discuter avec lui et avoir ses retours sur ce que je comptais présenter au directeur juridique en place.
Travailler avec Olivier et Isalys AM c’est la recherche d’efficacité entre différents profils sur une même mission pour le bénéfice du client !
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